Isabelle Dacquin, infirmière sélectionnée pour le Marathon pour tous des JO
Ce samedi 10 août à 21h, Isabelle Dacquin, infirmière à la Maison d'enfants Saint-Jacques (59), aura la chance de s’élancer sur le même parcours de 42,195 km que les marathoniens et marathoniennes olympiques. Une première pour les athlètes amateurs dans l’histoire des jeux Olympiques à laquelle Isabelle associe volontiers les jeunes et les adultes d’Apprentis d’Auteuil : « Le plus souvent, ils ne regardent jamais en arrière. Toujours en avant ! ».
Ce Marathon pour tous Paris 2024 s’annonce exceptionnel avec un départ sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris et une arrivée sur l’esplanade des Invalides. Sans oublier un passage près de la Pyramide du Louvre, du Grand Palais, du château de Versailles et de la tour Eiffel. Le tout dans un fabuleux spectacle de sons et lumières organisé pour les 20 024 athlètes amateurs participants et des millions de spectateurs et de téléspectateurs ! « Même si je cours un marathon par an, cela reste pour moi une belle surprise d’avoir été sélectionnée pour le Marathon pour tous des jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, confie Isabelle Dacquin. J’ai une chance inouïe de vivre cet événement une fois dans ma vie. »
L'infirmière à la Maison d'enfants Saint-Jacques dans le Nord a découvert la course en famille en 2015. « La première fois, j’ai fait le tour du pâté de maisons. À l’arrivée, j’étais en vrac : à l’époque, je fumais. Et puis, je me suis prise au jeu au point de devenir marathonienne, car la course est un sport facile qui ne nécessite ni technique particulière ni équipement trop cher, si ce n’est une bonne paire de chaussures. Un sport où l’on progresse vite. »
Isabelle Dacquin utilise l'argument de progression rapide auprès des jeunes qu'elle côtoie au quotidien pour un petit bobo, un vaccin, un mal-être, la prévention des addictions, etc. « Ils me disent souvent : Je ne sais pas courir, j’ai la flemme, il fait moche. En fait, en quelques entraînements plus ou moins réguliers, plus ou moins longs, ils se rendent vite compte qu’en courant ils se vident la tête, ils sont moins stressés, ils peuvent se surpasser, se sentir bien ou même mieux physiquement et moralement. Pour l’infirmière que je suis, c’est tout bénéfice. Autre satisfaction partagée : en course, on ne regarde jamais en arrière. Toujours en avant ! »
Même si Isabelle Dacquin sait pertinnement qu’au marathon (42,195 km), les jambes commencent à fléchir à partir du 30e km, elle compte bien entrer en compétition avec elle-même, faire jouer à 100% son mental gagnant… et faire honneur à la devise familiale : « On ne lâche rien ! » Surtout pas dans ce Marathon pour tous Paris 2024.
Mon meilleur souvenir
Le jour où je suis allée rejoindre des jeunes en camp sur la côte d’Opale. Le temps d’une journée, on a marché, marché. Même s’ils ne se sont jamais plaints, j’imagine qu’ils m’ont tous détestée. Nous avons vu des phoques. Au final, ils étaient bien contents !
Mon moteur
Voir les jeunes sourire, enthousiastes. Avec l’envie.
Ma conviction
Il faut continuer auprès des jeunes. Ne rien lâcher. Semer des petites graines qui pousseront un jour.
À lire dans la même thématique