Education et scolarité

Financer un projet solidaire en étudiant

Plus de 1500 jeunes d'Apprentis d'Auteuil ont participé à la 13ème édition des Olympiades de l'étude solidaire pour financer un projet de solidarité international. Explications.

Photo : Besnard / Apprentis d'Auteuil

Cette année encore, les jeunes d’Apprentis d’Auteuil ont conjugué études et solidarité internationale. Du 9 novembre au 9 décembre, 1500 élèves ont dédié leurs heures d’étude au financement d'un projet de solidarité internationale. Avec comme principe 1 heure d’étude = 1 euro reversé par des mécènes de la fondation pour financer le projet retenu.

Pour cette 13ème édition des Olympiades de l'étude solidaire, les jeunes d'Apprentis d'Auteuil ont choisi de soutenir l’association togolaise 'Vivre dans l’Espérance'. Grâce aux 15 573 heures d'étude effectuées par les jeunes d'Auteuil, près de 15 600 euros seront reversés à cette association. Une centaine de jeunes togolais vont ainsi pouvoir, dès le printemps prochain, suivre des cours d’informatique avec de nouveaux ordinateurs, avoir accès à Internet et à des supports pédagogiques multimédia dans une salle nouvellement équipée.

Aider les autres grâce à son travail

"Aller en étude c’était pour moi travailler avec mes amies pour que les enfants du Togo aient la chance de pouvoir travailler comme nous", raconte  Alexandra. "Les Olympiades m'ont permis d'aider les autres et de m'aider moi-même, ajoute Antoine. La motivation est plus intense lorsque l'on peut aider les autres grâce à son travail." "Ceux qui sont en difficulté scolaire ou hostiles au système éducatif réalisent à quel point les études sont importantes, explique un directeur d'établissement. Ces Olympiades sont un excellent outil pédagogique, un facteur de valorisation et de motivation des jeunes." Les jeunes d’Apprentis d’Auteuil n’étaient pas les seuls à participer à cette belle aventure. Au niveau mondial, ce sont quelques 53 500 jeunes de 8 pays (Belgique, Espagne, Burundi, République démocratique du Congo, Haïti, Brésil, Portugal et Croatie), qui ont recueilli plus de 500 000 euros de financement. Les Olympiades étaient placées pour la quatrième année consécutive sous le haut patronage de la Commission française pour l’UNESCO.