Formation et insertion

Formation professionnelle, un passeport vers une insertion réussie

À l’Unité de formation par apprentissage (UFA) d’Apprentis d’Auteuil ouverte en 2010 à Schiltigheim (67), les apprentis sont suivis par un éducateur à plein temps..., un atout essentiel pour éviter les trop fréquentes ruptures de contrat. Alors que les principaux axes de transformation de l'apprentissage ont été présentés par le Premier Ministre, Edouard Philippe, le 9 février, Alexandre, 16 ans, en 1ère année de CAP dans cette UFA, témoigne.

" Aujourd’hui, après les cours de maths et de français, j’avais six couverts à dresser, une table de quatre et une table de deux. Le service, ça va, c’est facile. Il faut être souriant, poli et faire attention à ce qu’on dit, mais c’est bien d’être responsable d’une table et de nos clients. La pression monte un peu quand on doit leur parler et il ne faut pas oublier les petits détails…

Du collège à l’apprentissage

La formation APR au carrefour des métiers de cuisinier et de serveur. Photo : Apprentis d'Auteuil/ JP Pouteau

Au collège, cela se passait très mal, j’avais de très mauvais résultats à cause de mon manque de travail, je vivais au jour le jour et je ne savais pas ce que je voulais faire. J’étais conscient que j’étais en train de me "durcir la tâche" pour mon avenir. Ce qui se passait à la maison n’était pas favorable non plus… À la fin de la 3ème, j’ai choisi une 2e passerelle, pour me remettre à niveau. J’ai compris que les cours n’étaient pas mon point fort. Et je suis venu en CAP agent polyvalent de restauration, (à l’UFA d’Apprentis d’Auteuil, Schiltigheim, 67) car j’ai toujours aimé la cuisine. J’aime bien travailler en alternance, entre l’entreprise et le centre de formation. Cela nous permet de rester motivés et concentrés.

Un éducateur pour soutenir les jeunes apprentis


Notre éducateur, Monsieur Bronquart, c’est le tuteur de notre classe. Il nous aide à nous motiver et à progresser, il nous tire vers le haut. Quand on a un problème, on peut le lui exprimer. Quand on est en retard ou absent, il nous appelle toujours pour nous encourager. Après, bien sûr, quand on fait des bêtises, il nous rappelle à l’ordre, et on sait que si on va trop loin et qu’on ne s’en rend pas compte, il nous le dira. C’est normal car il faut bien que quelqu’un nous pose des barrières. Je pense que c’est ce qui fait que cette formation est un peu "spéciale", différente. Je vais passer mon CAP ! Si j’ai un problème dans la vie, j’aurais un diplôme sur lequel m’appuyer. On nous a toujours dit qu’on ne faisait pas grand-chose sans diplôme. "