Apprentis d'Auteuil au tournant des années 2000

Face aux multiples enjeux qui se dessinent au milieu des années 1990, la fondation diversifie ses prestations et se mobilise autour de la lutte contre le décrochage scolaire, l’accompagnement à la parentalité et l’insertion des jeunes dans la vie professionnelle.
Des dispositifs spécifiques pour les jeunes en mal d’école sont expérimentés. Le volet prévention – l’aide aux familles en difficulté et l’accueil des tout-petits - se développe, afin d’éviter des ruptures plus graves qui mènent au placement d’enfants.
Des crèches, des halte-garderies, des Maisons des familles voient le jour. Les familles peuvent s’y retrouver, échanger et avancer sur les questions d’éducation qui les taraudent.
Pour faciliter l’accès à l’emploi des 16-25 ans, point noir pour la société française, la fondation innove et intensifie ses partenariats avec les entreprises.

La fondation change de nom, passant de Fondation d’Auteuil en 2002 à Apprentis d’Auteuil en 2010. Elle marque ainsi de façon concrète et symbolique la reconnaissance de l’existence des familles et sa volonté de travailler dans une optique de coéducation.
En 2015, après 20 ans au service des jeunes et des familles, François Content, directeur général d’Apprentis d’Auteuil, part à la retraite. Il cède sa place à Nicolas Truelle. Celui-ci conjugue une expérience du monde de l’Administration et de l’entreprise et un engagement comme administrateur à l’Arche à Paris. Il souligne : « En dépit des souffrances, des rechutes, rien n'est perdu d'avance. Nous voulons inventer des lieux de réussite et de soutien éducatif. Des lieux capables de briser la spirale de l’échec. »
De décennie en décennie, Apprentis d’Auteuil poursuit son objectif : répondre aux besoins des jeunes et des familles les plus fragiles, en évoluant en phase avec son temps. Avec un nouvel impératif, faire entendre leur voix en les associant toujours plus à l’élaboration des réponses à apporter.