De la galère à la renaissance : Nathalie témoigne

À la Maison des familles d’Ermont-Eaubonne (95), Nathalie Roland et d’autres mamans (quelques papas également) avec ou sans logement fixe, se retrouvent, se rassurent. « Après un divorce très difficile, la vie dans la rue avec ma fille de 11 ans et une grosse dépression, une maman rencontrée dans une épicerie sociale m’a convaincue d’aller à la Maison des familles, se souvient-elle. Très vite, je m’y suis sentie bien. Dans une famille où l’on parle et agit avec cœur. » 

À la Maison des familles, chacun peut échanger conseils et astuces, préparer et partager des déjeuners et des goûters, s’inscrire à des activités enfants et adultes, participer à des groupes de parole. Chacun et chacune développe ses talents de bricoleur, jardinier, botaniste, esthéticienne. Dans le but de retrouver petit à petit confiance en soi et estime de soi.
Deux salariés et des bénévoles sont aux côtés des mamans et des papas pour les accompagner dans leur quotidien, leur rôle éducatif, et les aider dans leurs démarches (logement, emploi, santé, etc.). Une cuisine et une laverie sont également à leur disposition, des équipements indispensables pour des familles souvent plongées dans la précarité, sans machine à laver ou kitchenette pour l’hygiène et la préparation des repas. 
Au fil des semaines, Nathalie reprend goût à la vie. Elle vit désormais dans un appartement, recherche un emploi dans le social. Et rêve d’obtenir un logement plus grand pour, à son tour, accueillir les mamans à la rue et leur tendre la main.